Ma pratique photo est, au risque de vous étonner, plus large que mon sujet de prédilection, la photo érotique, que vous pouvez voir ici ou sur les réseaux sociaux. Que ce soit sur Instagram ou Facebook, mon travail de femme photographe traite de l’intimité et des sexualités. Et bien sûr il y a aussi Fetlife et Wyylde.
Evidemment c’est plus excitant que de vous raconter qu’en sortie du premier confinement, ma reprise photo s’est faite sur des portraits sur le vif lors de l’installation d’un conseil municipal.
Aucun rapport pensez-vous ? Et pourtant, si. J’aime capturer les instants sur le vif, retranscrire la complicité quand je fait des photo couples, l’ambiance des soirées. Donc, en général, j’évite les prises de vue posées. Alors je ne dis pas que je n’en retire aucune satisfaction quand j’en fais, au contraire. Je trouve seulement que l’histoire qui se dégage de mes photos en conditions réelles a plus d’intérêt. Mais peut-être est-ce parce que justement, il y a toujours une histoire au départ…
Y a t-il une incohérence entre mon propos et cette série photo de portraits posés que je partage aujourd’hui avec vous?
Je dirais que non car il y a toute une histoire faite de multiples strates cachées derrière ces portraits avec C. alias Imprévu17 sur un des réseaux sociaux suscités. Rencontres et amitiés, déconnades et confiance.
Une soirée spéciale…
C’était une soirée de shoot improvisé avec mon complice photographe Ressan. Il venait de s’équiper d’un nouveau matériel d’éclairage que l’on a testé. Après presque trois ans à photographier des soirées ensemble, être complémentaires dans notre façon de travailler, sauf dans les marques respectives de nos boîtiers, nous voilà à nous accorder en lumière et parler de double… shooting.
Nous avons donc testé de nouvelles configurations, avec la complicité de C. qui nous a accueilli à bras ouverts et qui, fait rare, n’est pas attaché à un anonymat strict mais juste à de la discrétion. Ce qui me permet de vous partager une belle série photo mais aussi de mettre en avant deux regards différents.
Pour ceux et celles qui s’intéressent à la technique, on a shooté avec deux flash Godox AD600 pro, l’un équipé d’un snoot avec nid d’abeille, le second avec réflecteur et une feuille calque en guise de diffuseur. Ressan travaille avec un boitier Nikon D 810 et moi avec un Canon 5D Mark IV. Pour ma part j’avais sous la main mon 24-70mm Tamron et Ressan un 70-200mm. Nous avons beaucoup bougé notre équipement, mais aucun de nous n’a pensé à garder trace de la configuration de l’éclairage. Peut-être une autre fois…
Si vous avez envie d’une séance photo glamour, une séance photo érotique soft ou pimentée, contactez-moi ! Shooting simple ou double, tout est possible.